Bonjour Stephan,
Merci de ton message et de ton intérêt pour mailnoy
Oui bien sûr je vais tacher de t’aider a y voir un peu plus clair.
Il y a globalement deux grandes familles dans les validateurs d’emails : ceux qui se basent sur une vérification réelle et actuelle (au moment de la validation) des emails (via des call SMTP direct aux serveurs destinations), et ceux qui se basent sur des données statistiques, issus du big data ou du scraping web.
La 1ere catégorie représente la majorité des validateurs d’email, (dont font partis neverbounce et mailnjoy par exemple), alors que la 2eme catégorie est moins présente car globalement moins fiable (au vu du fait que les emails changent vite et peuvent rapidement basculer de « valides » à « invalides » en l’espace de quelques mois à peine sans que l’outils ne le sache).
La « fraîcheur » des données issus du big data et du scraping est donc forcément bien moindre qu’au travers d’outils qui réalisent des vérifications systématiques au moment de la validation, d’où parfois de grandes différences dans les valeurs annoncées entre l’un et l’autre.
Cold-CRM est plutôt dans cette deuxième catégorie, et semble représenter une fiabilité bien moindre d’après mes propres essais et les retours des utilisateurs avec qui j’ai échangé, ton ressenti personnel allant également dans ce sens la.
Une parti des divergences que tu constate peut également être trouvé (mais dans une moindre mesure) entre différents outils de validation appartenant à ce que j’ai appelé ici la « 1ere catégorie » (donc par exemple entre neverbounce et mailnjoy) sur les emails dont on a pas une certitude qu’ils soient valides : je pense notamment aux emails dits « catchall », « jetables », « autogénérés », « role », etc… ces emails sont détectés avec + ou - de granularité selon les validateur d’emails ou qui peuvent notamment appartenir à X catégories en meme temps: par exemple un email peut être à la fois sur un domaine catchall (qui accepte donc TOUS les emails) et avoir été détecté comme issue d’un domaine « jetable »… comment le classer justement dans ce cas la?
Chez mailnjoy nous le classeront dans la catégorie la plus importante par rapport à son intérêt « commercial », qui est ici très faible… donc en « jetable » plutôt qu’en catchall.
Dans la même lignée, certains validateurs low cost ne savent classer qu’en 3 catégories « valides / invalides / unknown » et ne détectent même pas des emails catchall, les classant faussement en « valide » alors que ce n’est pas réellement le cas (puisque n’importe quelle adresse du domaine serait vue ainsi, même si elle ne correspondant a rien en fait derrière d’un point de vue utilisateur).
Il y a aussi des divergences sur tous les petits domaines B2B qui présentent pour certains des protections complexes et empêchent la bonne détection du statut de l’email, dont certains validateurs classeront dans une catégorie qui est fausse sans même réellement s’en rendre compte.
C’est donc un ensemble de divergences techniques déjà au niveau de la manière de valider les emails (en direct ou via analyses big data/scraping), puis ensuite sur la finesse et l’intelligence du moteur mis en place, qui pourront faire des divergences parfois fortes entre un validateur et un autre.
Dans ton cas de figure, que tu ai récupéré 760 emails de contacts avec Sales navigator et que cela aboutisse en fin de compte à peine 270 contacts valides (par neverbounce) me parait tout de même assez surprenant à première vue, c’est en dessous des ratios habituels de ce que j’ai l’habitude de voir.
Ce que je peux te proposer si tu le souhaite, c’est que tu essaye de valider cette même liste sur mailnjoy, et si tu veux bien me fournir en suivant les résultats que tu aura obtenus avec neverbounce et cold-CRM je peux pourrais les analyser et te dire plus précisément ce qu’il en est, et pourquoi il y aurait telle ou telle différence entre chacun d’entre eux.
Je t’envoi en suivant tes accès mailnjoy ainsi qu’un pack de découverte gratuit en guise de bienvenue
A bientôt,
Renaud