Combien d’appels/leads peut-on avoir si nous avons une fiche Google dans la première ou 2ème position par exemple de serrurier / plombier dans une grande ville (entre 300k et 600k d’habitants) ? J’aimerais créer une, mais, est-ce que cela vaut la chandelle ?
Pour être très présente en SEO et SEO local sur ces requêtes depuis une bonne vingtaine d’années, c’est clairement une démarche plus rentable que le SEO axé sur le site web. Ça représente en moyenne 150 leads par mois à Bordeaux, et 300 à Paris, par exemple. Mais ça s’est fortement tendu depuis que le local pack est passé de 5 à 3 établissements. Les places sont (très) chères.
Avez-vous des tips à suivre pour réussir à se référencer dans le classement ?
A priori les avis 5 étoiles ne sont pas suffisant… Je suis preneur de tous les conseils
Il y a beaucoup de critères mais les plus importants sont :
• Votre établissement correspond à la bonne catégorie : il faut être plombier pour viser la requête « plombier paris ». Désolée si vous avez l’impression que j’enfonce des portes ouvertes mais vous n’imaginez pas les choses ineptes que l’on m’a demandées en 22 ans de métier…
• Vous êtes basé au bon endroit. Si votre entreprise est enregistrée à Saint-Maur-des-Fossés par exemple, ce n’est pas à Paris, vous ne serez jamais positionné sur la requête « plombier paris ».
• Le nombre d’avis, la note moyenne, la régularité avec laquelle vous obtenez des avis tout au long de l’année, le nombre d’avis et la note moyenne sur les dernières semaines/derniers mois.
• La présence du mot-clé dans le texte des avis.
• La présence de photos jointes aux avis.
• Les avis sur les plateformes agrégées par Google : TrustPilot, Pages Jaunes, Star Of Service, etc.
• La réponse régulière du gestionnaire de la fiche Google aux avis, peu de temps après leur publication.
• Le maintien des avis (oubliez l’achat, ces avis sont liés à des comptes fictifs aux profils très caractéristiques, qui n’envoient pas et ne reçoivent pas de mails, qui ne surfent pas sur internet), ils ne tiennent pas et leur suppression envoie certainement un très mauvais signal à Google).
• L’optimisation de la fiche.
• L’existence d’un site web relié à la fiche Google, la cohérence entre le contenu du site (activités présentées, localisation, coordonnées) et la fiche.
• La cohérence des coordonnées avec tous les sites qui mentionnent l’entreprise (annuaires, etc.).
• L’ancienneté de l’entreprise.
Il y a bien d’autres paramètres qui peuvent influer sur le classement mais si tu fais mieux que tes concurrents sur ceux que je viens de lister, tu passes normalement devant.
J’ajoute une question : est-ce une bonne idée d’avoir plusieurs fiches GMB pour élargir sa zone d’impact ?
Exemple concret : Strasbourg est la ville de l’entreprise. Est-il pertinent d’avoir une fiche GMB au nord et une autre au sud, afin que les habitants situés en dehors de la périphérie, qui rechercheraient un plombier à Strasbourg, soient touchés par notre GMB, qui se trouve sur leur trajet entre leur position et le centre-ville ?
Actuellement, ma fiche est située au nord de la ville, et nous allons déménager en plein centre. Je pense donc que nous allons laisser les deux fiches actives sur Google, mais j’ai également la possibilité d’occuper une zone au sud de la ville. À ce jour, environ 2 à 3 prospects prennent rendez-vous via notre GMB parce qu’ils se trouvent au nord et tombent donc sur notre fiche avant celles des autres.
Est-ce une bonne idée d’avoir plusieurs fiches GMB pour élargir sa zone d’impact ?
C’est une stratégie possible mais ce n’est ni la seule, ni forcément la plus efficace. Elle s’expose surtout à une vulnérabilité essentielle : un concurrent ou parfois même un client peut signaler à Google que tu n’es pas à l’adresse indiquée. Google suspend alors ta fiche et te demande une validation par vidéo. Tu dois réaliser une vidéo montrant la plaque de la rue, le numéro, le site, la boîte aux lettres, tes véhicules avec le marquage de l’entreprise s’il y a lieu, puis entrer dans les locaux, montrer des documents avec entête de l’entreprise… Ce qui est quasiment impossible si c’est une adresse bidon ou de complaisance (chez des amis, par exemple). La belle époque à laquelle on recevait un code par courrier pour valider une adresse est révolue.